Gilles Guiheux

En 1949, la victoire du communisme chinois s’accompagnait d’une critique radicale du cosmopolitisme et du matérialisme. Les valeurs promues sont désormais collectives et ceux qui, désintéressés, se dévouent à la construction d’une Chine nouvelle sont portés aux nues. C’est le triomphe de l’égalitarisme et d’une pauvreté également partagée. Trente ans plus tard, Deng Xiaoping tourne le dos à l’égalitarisme maoïste et abandonne le projet révolutionnaire pour donner la priorité à l’amélioration des conditions matérielles de vie de la population. Il est désormais glorieux de s’enrichir. La consommation devient un nouvel espace de liberté. Des millions de personnes accèdent à l’abondance ; le commerce envahit l’espace urbain et rural ; de … Continue reading Gilles Guiheux